Les Moissons du ciel
En 1978, cinq ans après La balade sauvage et vingt ans avant La Ligne Rouge,
Terrence Malick réalisait Les Moissons du ciel, un drame rural filmé
entre chien et loup. Le maître-étalon de son œuvre,
et peut-être son plus beau film.
Par Caroline Veunac
Temps de lecture 1 min
Dans le contexte lié à la propagation du COVID-19, Somewhere Else vous propose chaque jour un film de plein air que nous aimons particulièrement. Une sélection de bulles de cinéma pour sortir de chez vous par le biais du 7e art !
Les champs de blé qui ondulent à perte de vue dans la lumière rosée du crépuscule, un feu allumé dans la nuit noire pour venir à bout d’une nuée de criquets… Ces images indélébilement inscrites dans notre mémoire sont celles des Moissons du ciel, deuxième et peut-être plus belle œuvre de Terrence Malick, celle dans laquelle le génie texan, avec l’aide du directeur de la photographie Nestor Almendros, fixa sa manière élégiaque, avant de s’effacer pendant 20 ans, le temps de digérer les galères de production du film. Bercé par la voix off d’une jeune fille, qui assiste au drame amoureux traversé par son frère saisonnier (Richard Gere) dans l’Amérique rurale des années 1910, et par le score sublime d’Ennio Morricone, le film consacre l’épiphanie malickienne, la manifestation du divin dans la rencontre des hommes et de la nature. Une messe cinéphile.
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