Frankenstein Junior
Sorti en 1974, le chef-d’œuvre de Mel Brooks est inusable : 46 ans après sa sortie,
le revoir provoque inlassablement la joie à l’état pure. Le refuge idéal où
se retrancher quand le présent se fait trop déprimant.
Par Caroline Veunac
Temps de lecture 1 min
Depuis le temps, on peut le dire : Frankenstein Junior est l’une des comédies les plus drôles et les plus parfaites jamais tournées. Grâce à la beauté du noir et blanc et des décors, tout droit sortis d’un film d’horreur des années 30, cette version déconnante du roman de Mary Shelley ressuscite la poésie d’un cinéma perdu tout en le parodiant. Co-écrit par Mel Brooks et son acteur Gene Wilder, qui incarne le Dr. Frederick Frankenstein, descendant exalté de l’illustre Victor, le film est bourré de scènes culte à se rouler par terre, peut-être encore plus savoureuses en VF (« Une bosse, quelle bosse ? »). Le duo formé par le savant à la mèche folle et l’obséquieux Igor (génial Marty Feldman), le serviteur du château transylvanien où Frankenstein Junior va se laisser gagner par la folie de son aïeul, est inoubliable de dinguerie. Et dans ses innombrables moments de grâce, Frankenstein Junior produit un mélange unique d’émotion cinéphile éperdue et d’incontrôlable hilarité.
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