Jacques Rivette en trois films
Duelle, Noroît, Merry-Go-Round
Cult. Rivette fait peur. Le réalisateur de La Religieuse ou de La Belle Noiseuse est considéré comme un des chefs de file de la Nouvelle Vague et comme un de ses représentants les plus exigeants voir difficiles. Notamment en raison de la longueur de certains de ses films (12 heures et quelques pour Out 1 en 1971… Un cas limite).
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Par Jacques Braunstein
Trois de ses œuvres de la fin des années 70 ressortent aujourd’hui*. Trois poèmes visuels, trois variations sur les genres qui empruntent au film fantastique : Duelle (1976), au film de pirate : Noroît (1976) ou au film d’espionnage : Merry-Go-Round (tourné en 1978 mais finalement diffusé en 1981). Trois films libres et théoriques, étranges et lysergiques, mais de longueur raisonnable (2 heures et quelques). Ils ont en commun de mettre en scène certaines des plus belles actrices des années 70 : Maria Schneider, Géraldine Chaplin, Nicole Garcia… Ou Bulle Ogier, l’égérie rivettienne par excellence.
“Le réalisateur de La Religieuse ou de La Belle Noiseuse est considéré comme un des chefs de file de la Nouvelle Vague.”