Monty Python, Sacré Graal
En 1975, la folie des Monty Python arrive dans les salles de cinéma Terry Gilliam
et Terry Jones aux commandes, le film est une sainte grenade d’humour
absurde à l’improbable accent anglais. À exploser de rire !
Par Olivier Tellier
Temps de lecture 1 min
Un an après la fin du Flying Circus, le show comique diffusé sur la BBC de 1969 à 1974 qui les a transformés en rock stars, Les Monty Python signent avec Sacré Graal leur premier film original. Et quand Terry Gilliam et Terry Jones se mettent en scène avec le reste de la troupe (Graham Chapman, John Cleese, Eric Idle, et Michael Palin…) dans une relecture de la légende Arthurienne, la quête du Graal devient chevaleresquement absurde. Le bruit de sabot des chevaux absents faute de budget est remplacé par l’entrechoquement de deux moitiés de noix de coco. On théorise sur les vols d’hirondelles. Un perspicace chevalier noir sans bras ni jambes arrive malgré tout à tenir tête. Et les sorcières sont sorcières si elles font le poids d’un canard qui flotte comme le bois, qui lui brûle, comme la sorcière (CQFD). Le tout dans les décors écossais embrumés d’un moyen-âge poisseux à souhait. Bref, Sacré Graal est une succession de scènes où le non-sens est roi. Et la logique surréaliste une arme à faire mourir de rire.
Disponible sur Netflix
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