Nous, les coyotes

Entre chien et loup

Film. Hanna Ladoul et Marco La Via se sont installés à Los Angeles il y a quatre ans et demi avec l’idée d’un long-métrage qu’ils ont conçu pratiquement sans budget. Explications.

Temps de lecture 2min

Par Jacques Braunstein 

Nous, les coyotes, raconte les vingt-quatre premières heures à Los Angeles d’Amanda et Jake. Elle espère décrocher un emploi dans une maison de disque… Mais on lui propose un stage. Ils comptent loger chez sa tante… Mais celle-ci ne supporte pas Jake. Leur voiture est emportée par la fourrière… Bref, les galères s’enchaînent pour Morgan Saylor (l’ado insupportable de Homeland) et McCaul Lombardi (vu dans Sollers Point.)

“Les coyotes qui errent dans la ville deviennent une métaphore de la jeunesse marginale”

Le propos du film est ténu, et pourtant on fait corps avec ses personnages. La caméra ne s’appesantit jamais, elle rebondie, les suit au plus près, évite les cliché sur la cité des anges et capture des moments touchants ou drôles. Ils nous entrainent des Highways à la plage et de Downtown aux Hills. Les coyotes qui errent dans la ville deviennent une métaphore de la jeunesse marginale qui aimerait s’y faire une place. Rencontre avec deux cinéastes dont le film est une mise en abyme de leur propre parcours à Los Angeles et auxquels nous prédisons un grand avenir.

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