Notre sélection

Cannes en 15 films

Alors que le 71ème Festival de Cannes ouvre ses portes, il est temps de faire la liste des films que nous attendons le plus. Sélection. 

Temps de lecture 4min

Par Jacques Braunstein

Tout commence le 8 mai avec la projection d’Everybody knows, le film d’ouverture d’Asghar Farhadi avec Penelope Cruz et Javier Bardem. Et devrait s’achever avec L’homme qui tua Don Quichotte le film maudit de Terry Gilliam dont on ne saura que mercredi 9 mai s’il pourra être projeté en clôture du Festival.

Côté français En liberté ! de Pierre Salvadori avec Adèle Haenel à la Quinzaine des réalisateurs et Plaire, aimer et courir vite de Christophe Honoré en sélection officielle sont les deux comédies dramatiques élégantes qui sur le papier peuvent séduire un public international. Tout comme, le plus inattendu et hors compétition, Le Grand Bain. Dans lequel Gilles Lellouche s’essaie à la natation synchronisée devant et derrière la caméra, entouré d’un casting à faire pâlir tous les producteurs hexagonaux : Mathieu Amalric, Guillaume Canet, Benoît Poelvoorde…

Notons également Les Filles du soleil d’Eva Husson avec Golshifteh Farahani qui évoque un bataillon de combattantes kurdes et se révèle un des trois films signés par une réalisatrice dans la sélection officielle.

Mais surtout, on attend beaucoup des deux rebelles du cinéma français programmés tous deux à la Quinzaine. Romain Gavras (le réalisateur de Notre jour viendra) qui présente Le monde est a toi avec Vincent Cassel. Et Gaspard Noé qui avait choqué le Festival avec Irréversible et Love revient avec Climax. Talonné par Yann Gonzalez, le réalisateur des Rencontres d’après minuit qui entraine Vanessa Paradis dans son manège érotique avec Un couteau dans le cœur en sélection officielle.

Pour se remettre de ses émotions, quoi de mieux que deux blockbusters hors compétition. Solo : A Star Wars Story le nouveau spin-off de Star Wars centré sur le personnage de Han Solo et Farhenheit 451, remake HBO du film de François Truffaut. Aux antipodes des grosses machines hollywoodiennes, citons le film de science-fiction mexicain Cómprame un revólver, présenté à la Quinzaine des réalisateurs et Burning, une histoire de pyromane du sud-coréen Lee Chang-Dong en sélection officielle.

Au chapitre des retours à Cannes : Lars von Trier à qui l’on avait demandé de quitter le festival après une blague étrange sur les nazis en 2011. Il présente The House That Jack Built, une histoire de serial-killer.

Alors que Spike Lee – qui n’avait pas apprécié, alors qu’il semblait favori en 1989 avec Do The Right Thing, de repartir bredouille – présente cette année Blakkklansman, l’histoire vraie d’un policier noir infiltré dans le Ku Klux Klan.

Enfin Under The Silver Lake de David Robert Mitchell (It Follows) avec Riley Keough et Andrew Garfield projeté en sélection officielle rappelle – d’après sa bande-annonce – les films de David Lynch, Quentin Tarantino ou des frères Coen…

Trois de nos Palmes d’Or préférées. Soit au total 16 films, mais le chiffre 15 faisait mieux en titre.

 

VOIR AUSSI