Viendra le feu – Caliente
Le film quasi documentaire au final brulant,
le second long métrage de l’espagnol Oliver Laxe
a été récompensé à Cannes. Impressionnant !
Par Jacques Braunstein
Temps de lecture 1 min.
À Cannes, on s’est trompé de salle, et nous voilà face à un film espagnol, le premier tourné en Galicien nous annonce fièrement son réalisateur Oliver Laxe. Un long métrage quasi ethnographique où l’on suit un homme condamné comme pyromane (Amador Arias) qui, libéré de prison, rentre dans la ferme de sa mère (Benedicta Sanchez dont c’est le premier film à 86 ans) et essaye de reprendre une vie normale. Bref, c’est assez austère et en plus il pleut tout le temps, un comble pour un truc intitulé Viendra le feu… Pourtant, peu à peu, on entre dans ce récit d’une vie simple, on colle au quotidien de cette communauté paysanne… Et quand survient, donc, le feu filmé sans trucage à quelques mètres des flammes, on est emporté jusqu’au vertige. Il a d’ailleurs reçu un Prix du jury largement mérité de la sélection Un Certain Regard du Festival de Cannes. Une réussite incandescente !
on est emporté jusqu’au vertige
- viendra le feu
- cannes 2019
- Oliver Laxe
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