Un Jour sans fin
Peut-on qualifier de comédie anti-confinement ce film où Bill Murray revit
indéfiniment la même journée ? Oui, car la fable d’Harold Ramis nous
aide à trouver du sens dans la répétition. Et puis ce charme…
Par Caroline Veunac
Temps de lecture 1 min
Phil Conors, un présentateur météo détestable, se retrouve coincé par les intempéries dans une bourgade de Pennsylvanie, où il est venu couvrir le sacro-saint « Jour de la marmotte ». Lorsqu’il se réveille le lendemain matin, il constate que les évènements de la veille se reproduisent à l’identique. Idem le jour d’après, et le suivant, et le suivant… Sorti en 1993, Un Jour sans fin s’inscrit dans une tradition très américaine de fable morale où, comme dans La Vie est belle de Capra, le fantastique est un prétexte à la transformation du héros. Harold Ramis recrute son copain chasseur de fantômes Bill Murray pour camper un Jimmy Stewart des temps modernes, que la répétition du même forcera à changer, lui, de rapport au monde, notamment pour les beaux yeux de sa productrice, incarnée par Andie McDowell. Imbuvable et adorable, l’acteur nous régale à passer par toutes les stratégies pour tirer profit de la situation, avant de revenir à l’essentiel : l’amour de son prochain. Et si ça nous servait de leçon ?
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