La prisonnière du désert
Dans le film de John Ford, réalisé en 1956, John Wayne part libérer Nathalie Wood
à travers un paysage d’Ouest américain à couper le souffle.
Un chef-d’œuvre à ciel ouvert.
Par Caroline Veunac
Temps de lecture 1 min
Dans le contexte lié à la propagation du COVID-19, Somewhere Else vous propose chaque jour un film de plein air que nous aimons particulièrement. Une sélection de bulles de cinéma pour sortir de chez vous par le biais du 7e art !
Dans la première image du western sublime de John Ford, la porte ouverte d’une cabane plongée dans la pénombre encadre, comme un tableau, un paysage d’Ouest américain écrasé de soleil. Puis une femme passe le pas de la porte et la caméra, grâce au procédé VistaVision, embrasse en un mouvement l’immensité de la Monument Valley, sublimée par le Technicolor. Ce plan-séquence mythique résume notre fantasme à tous en ce moment, condamnés à regarder le monde derrière nos fenêtres. 64 ans après sa réalisation, La Prisonnière du désert et son épopée grandiose à travers le désert sauvage restent l’un des meilleurs remèdes à l’enfermement.
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