« Jumbo est une sorte de conte de fées moderne. »
Jumbo, premier film sensible et téméraire signé Zoé Wittock, sort en salles aujourd’hui, et
c’est notre coup de coeur de la semaine. Alors on s’est arrangé pour parler fête foraine
et désir féminin avec sa réalisatrice et son interprète principale, Noémie Merlant.
Interview : Caroline Veunac
Image : Olivier Tellier
Temps de lecture 5 min.
On avait déjà vu des passions entre humains et machines dans les romans de Philip K. Dick ou les films de David Cronenberg. Avec Jumbo, la jeune réalisatrice Zoé Wittock déplace cet imaginaire cyborg dans la normalité ouateuse d’une province française non-identifiée. C’est là que Jeanne (Noémie Merlant), une jeune femme aussi inhibée que la mère avec qui elle vit (Emmanuelle Bercot) est impudique et envahissante, s’éprend d’un manège de fête foraine. Oui, vous avez bien lu. Il faut dire qu’il est beau, Jumbo, avec ses grands bras articulés qui la font planer au-dessus du monde et ses ampoules multicolores qui brillent dans la nuit. De cette rencontre du quatrième type, Zoé Wittock tire un récit d’apprentissage doux et sensuel, où la découverte du désir et l’affirmation de soi s’affranchissent des figures imposées. Zoé Wittock et Noémie Merlant nous en disent plus.
Jumbo, au cinéma le 1er juillet
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