« Une forme d’alchimie s’est créée entre eux. »
Présenté le 14 juin au Champs-Elysées Film Festival, La Nuit Venue met en scène Camélia Jordana
et le débutant Guang Ho dans un thriller atmosphérique et romantique.
Rencontre avec son réalisateur, Frédéric Farrucci.
Interview : Caroline Veunac
Temps de lecture 5 min.
Une voiture qui roule dans une ville la nuit : quoi de plus cinématographique ? Pour son premier long-métrage, Frédéric Farrucci s’empare de cette imagerie de film noir pour en faire l’écrin d’une histoire d’amour. À Pékin, Jin était compositeur et DJ. Immigré à Paris, sans papier, il survit en conduisant des VLC pour le compte d’une mafia chinoise, et met son argent de côté pour pouvoir se consacrer à la musique. Une nuit, Naomi monte dans sa voiture. Elle est call-girl, strip-teaseuse, et elle aussi rêve de décrocher. Leur coup de foudre érotique et sentimental poussera ces deux créatures de la nuit à se mettre en danger, dans l’espoir de voir ensemble la lumière du jour. Mis en scène avec élégance et sensualité, le film se nourrit de l’alchimie entre Camélia Jordana et le débutant Guang Ho, aussi convaincants et sexy l’un que l’autre. Frédéric Farrucci nous en dit plus sur son travail avec les deux acteurs et sur sa collaboration avec Rone, qui signe l’électro mélancolique qui berce le film.
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