Et au milieu coule une rivière
Un drame certes un peu conventionnel mais toujours aussi agréable à regarder,
pour la pureté élégiaque des paysages du Montana et le charisme bourgeonnant de Brad Pitt.
Par Caroline Veunac
Temps de lecture 1 min
Dans le contexte lié à la propagation du COVID-19, Somewhere Else vous propose chaque jour un film de plein air que nous aimons particulièrement. Une sélection de bulles de cinéma pour sortir de chez vous par le biais du 7e art !
Adapté du roman semi-autobiographique de Norman MacLean, qui raconte la rivalité des deux fils d’un pasteur rigoriste dans les années 20, le troisième film de Robert Redford en tant que réalisateur est une ode aux merveilles de la nature, parmi lesquelles le jeune Brad Pitt. De l’eau jusqu’à mi-cuisses tel Silvana Mangano dans Riz Amer, magnifié par la photographie limpide de Philippe Rousselot, l’acteur de 29 ans s’adonne à la pêche à la mouche dans les contrées grandioses du Montana. Forcément, le film fait un carton. Tout juste révélé dans Thelma et Louise, Brad devient une star, son visage succédant à celui de Redford pour perpétuer une certaine idée de l’Americana, à la fois nostalgique et progressiste. Entre idéalisation de la Frontière et transcendantalisme à la Thoreau, Et au milieu coule une rivière regarde dans le rétro tout en préfigurant les engagements écologistes que son réalisateur ne cessera de poursuivre.
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