9 semaines 1/2

Trois ans après Flashdance, Adrian Lyne nous emporte au rythme de basses eighties
langoureuses, dans une relation sensuelle entre deux acteurs emblématiques
de cette époque. Retour sur ce film de 1986 qui popularisa
le strip-tease sur du Joe Cocker…

Par Olivier Tellier

Temps de lecture 1 min

9 semaines 1/2

Soundtrack

Elizabeth est galeriste à New-York. Lorsqu’elle croise le regard de John, un homme au charme troublant, c’est le coup de foudre et le début d’une relation pour le moins torride. Elizabeth se laisse prendre peu à peu dans les jeux érotiques de ce trader au passé insondable, l’entraînant dans des rapports de dominations de plus en plus intenses. Si le titre évoque aujourd’hui la durée possible de notre confinement, c’est en fait le temps que durera leur aventure. Le film est une compilation de moments d’aucuns diraient kitsch et néanmoins sexy, où les lumières surréalistes émanant d’un frigo ou traversant les jalousies d’une pièce plongée dans le noir viennent sublimer le corps de Kim Basinger, charnel et envoûté devant nos yeux aussi ébahis que ceux d’un Mickey Rourke magnétique à souhait. Bref, une recette clé en main pour pimenter le confinement. Liste des ingrédients : You can Leave your hat on de Joe Cocker, des lumières tamisées et une barquette de fraises.

Disponible en VOD

Voir aussi

Disponible sur la plateforme du festival de de Gérardmer : https://online.festival-gerardmer.com/

Films
28 janvier 2021

Possessor

Critique

Avec Possessor, en compétition au Festival international du film fantastique de Gérardmer, le "fils de" Brandon Cronenberg coupe le cordon. Une œuvre haletante de bout en bout, qui marque l’éclosion…

Musée du Quai Branly - Jacques Chirac

Films
5 mai 2021

Kim O’Bomsawin, réalisatrice de Je m’appelle humain

Interview

Transmettre, faire connaître : c’est ce même désir qui anime la cinéaste Kim O’Bomsawin et la poète Innue Joséphine Bacon, figure inspirée et inspirante, sujet principal du documentaire Je m’appelle…