Roubaix, une lumière
A l’occasion de la présentation de Roubaix,
une lumière d’Arnaud Desplechin au festival de Cannes,
nous avons interviewé son compositeur Grégoire Hetzel dans le cadre des rencontres SACEM.
Par Jacques Braunstein
Photos de Thierry Lebraly
Temps de lecture 2 min.
Dans son nouveau film Roubaix, une lumière, Arnaud Desplechin change radicalement de style. Le réalisateur de Comment je me suis disputé ou Rois et Reine délaisse l’autofiction qui signait nombre de ses œuvres pour le polar. Il s’inspire d’un documentaire sur deux meurtrières, ici incarnées par Léa Seydoux et Sara Forestier. Roshdy Zem, impressionnant de justesse, y campe un commissaire habité et Antoine Reinartz (découvert dans 120 battements par minute) un inspecteur débutant, qui nous font partager le quotidien de leur commissariat. Ce film nocturne, qui n’est pas sans rappeler de grandes séries comme Hill Street Blues et NYPD, fonctionne en grande partie grâce à la musique atmosphérique de Grégoire Hetzel. Compositeur habituel de Desplechin qui nous explique comment pour ce film il s’est affranchi de l’aura de son réalisateur et ami.
- Cannes
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