Festival du Cinéma Américain de Deauville

Le 45e festival du Cinéma Américain de Deauville accueille
Kristen Stewart, Sienna Miller, Sophie Turner et aussi Catherine Deneuve,
Gaspard Ulliel ou Olivier Assayas. Présentation…

Par Michael Patin

Temps de lecture 1 min.


Jury prestigieux cette année au Festival du Cinéma Américain de Deauville avec comme présidente rien moins que Catherine Deneuve. Accompagnée de Gaspard Uliel, Valeria Golino, Orelsand ou Nicolas Saada… En revanche la sélection se révèle moins flamboyante que pour d’autres éditions. Où sont Ad Astra de James Gray, Joker de Todd Phillips, The Laundromat de Steven Soderberg ou Mariage Story de Noah Baumbach présentés à Venise et à Toronto à peu près aux mêmes dates ?

La star du festival sera incontestablement Kristen Stewart qui vient présenter Seberg de Benedict Andrews. Un film qui évoque la star d’A bout de souffle dans les remous politiques des années 60. Citons encore Geena Davis (Telma et Louise, Glow) qui sera là en temps que productrice de This changes everything un documentaire Tom Donahue qui dénonce les disparités de genre à Hollywood. Paradoxalement les britanniques, eux, viennent en force. Avec Pierce Brosnan qui a démontré qu’il y a une  vie après James Bond (de Mamma Mia ! à Ghost Writer de Polanski), Sienna Miller qui présente American Woman de Jake Scott ou Sophie Turner (Game of Thrones, X Men : Dark Phenix…) à l’affiche de Heavy de Jouri Smit.

Au chapitre des avants premières on se consolera avec Un jour de pluie à New York de Woody Allen, Cuban Network, premier film américain  de Olivier Assayas, un thriller d’espionnage se déroulant dans les années 90 avec Salma Hayek. Ou encore JT Leroy de Justin Kelly qui revient sur une mystification littéraire des années 2000 avec une casting féminin haut de gamme : Laura Dern, Diane Kruger, Courtney Love et également Kirsten Stewart dans le rôle titre et transgenre…

La compétition permettra de découvrir des films indépendants comme The Lighthouse de Robert Eggers, Greener Grass Joseline Deboer et Dawn Luebbe, Swallow de Carlo Mirabella-Davis ou Knive and Skin de Jennifer Reeder. Coté rétrospective signalons Hal Hartley (l’Incroyable vérité, Trust Me, Simple Man…), star new-yorkaise du cinéma indépendant minimaliste des années 90, un peu perdu de vue depuis. Et, enfin, une intégrale Game of Throne qui occupera une salle du Morny toute la semaine.

J.B.

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