Liberté – Les démons de minuit
Les films d’Albert Serra s’inspirent de Sade, Casanova ou Dracula… Dans Liberté , il filme la forêt la nuit et imagine une orgie libertine à l’époque de Louis XV. Nous avons rencontré Albert Serra, un des cinéastes les plus extrêmes et plus libres présents à Cannes cette année.
Par Jacques Braunstein
Photos de Thierry Lebraly
Temps de lecture 2 min.
Le réalisateur espagnol de La Mort de Louis XIV, film contemplatif avec Jean-Pierre Léaud présenté à Cannes en 2016 revient avec Liberté, un poème nocturne sur le libertinage dans lequel on croise Helmut Berger (Les Damnés). Un voyage sensoriel hors norme lié à sa manière de travailler. Filmant à trois caméras numériques avant de monter dans des centaines d’heures de rush. « Comme un écrivain écrit avant de se relire, et découvre en se relisant ce qu’il a voulu dire ». Un film au romantisme noir qui évoque Pasolini comme Visconti. Une des expériences les plus radicales de ce festival.
- Cannes
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